mardi 16 avril 2019

Lundi 15 et mardi 16 avril - Cat Tien-Ho Chi Minh

Même si le propriétaire nous a proposé de changer de chambre pour la dernière nuit (et avoir une chambre plus spacieuse, avec salle de bains incluse et air climatisé), nous avons décidé de garder notre petite chambre à l'électricité électrisante et aux 2 ventilateurs, sans salle de bain.  Moins compliqué pour une seule nuit!

Réveil vers 7 h 00, nous ne sommes pas pressés, 'the big nice bus' (que le proprio a 'réservé') ne passe qu'à midi.  Nous aurons même le temps d'aller explorer un circuit que j'ai déniché avec Google Maps et qui a l'air très intéressant (15 km en vélo).  Nous allons déjeuner (eh oui, le sempiternel oeuf avec la baguette un peu sèche) puis nous partons.

Les premiers kilomètres sont idylliques, la campagne est belle, la route aussi, étroite mais peu passante, les gens nous saluent, il fait chaud mais on a un peu d'air en pédalant, c'est très supportable.







Après environ 7 km, le chemin devient en terre, il y a de moins en moins de maisons et de plus en plus d'arbres et certaines côtes nous donnent du fil à retordre (surtout à cause des roches et des trous du chemin).



Oups, le chemin qui s'est rétréci et détérioré petit à petit au fil des kilomètres devient de plus en plus étroit et se transforme en sentier, parfois difficilement praticable.  On marche de plus en plus souvent et mon leitmotiv devient 'Tant qu'il y a de la moto, il y a de l'espoir'.   En effet, nous voyons de temps en temps des motos arriver en sens inverse donc nous en concluons que, si elles ont été capables de venir de quelque part, nous sommes capables d'y aller.  En espérant que ce quelque part ne soit pas un cul de sac et que nous n'ayions pas à retourner sur nos pas et à recroiser les visages surpris et hilares que nous avons croisés sur notre pénible route.


Après quelques centaines de mètres particulièrement difficiles et après avoir croisé un bande de travailleurs qui rigolent en nous voyant et disent 'Hello again' ('again? On les a déjà vus?' s'inquiète Jacques qui s'imagine qu'on a tourné en rond), le sentier semble s'élargir un peu et devenir moins accidenté.  Ce n'est pas une illusion, nous retrouvons peu à peu une surface beaucoup plus agréable puis, enfin, une jolie route cimentée.  Aaaaah, nous avons réussi!




Notre trajet en vélo : 15,3 km

Nous cherchons et trouvons un restaurant qui offre des smoothies (quand il fait 40 degrés, on a TOUJOURS soif et on finit même par adorer le café froid avec plein de glace - et du lait concentré sucré surtout!).  Un smoothie à la banane plus tard, nous sommes prêts à retourner à l'hôtel pour faire nos bagages et relaxer un peu avant le voyage en autobus vers Ho Chi Minh (4 heures quand même).

Bon, les bagages sont faits, vers 11 h 30, nous allons payer notre dû à notre hôte (600 000 dongs, 30 $, pour 2 nuits, 2 soupers, 8 (HUIT! Le proprio n'en revient pas, on a vidé son frigidaire) cokes, 3 bières et 3 bouteilles d'eau (ben quoi, les boissons gazeuses, c'est imbattable quand il fait chaud).  Et 4 cafés.

À midi, nous voyons un autobus passer tout droit sans arrêter, un peu de panique en la demeure mais le proprio nous rassure, ce n'est pas le nôtre, le nôtre arrive à 13 h.  Zut, on avait compris midi.  Nous lions connaissance avec deux étudiantes qui parlent bien anglais, cela passe le temps et nous apprenons avec étonnement que l'école et les soins de santé ne sont pas gratuits au Vietnam!  Dans un pays communiste!  C'est vraiment surprenant...

Bon, il est 13 h 00.  Nous entendons l'autobus arriver, il klaxonne pour nous avertir et...passe tout droit.  Grands gestes, cris, il arrête un peu plus loin...pour embarquer quelqu'un et repart.  Zut. Flûte.  Merde.  Le propriétaire n'est pas là, tout le monde s'agite comme des poules pas-de-tête, on ne sait pas trop quoi faire.  Finalement, nous décidons d'aller au terminus de bus en ville (à 5 minutes de moto) pour essayer de prendre l'autobus là-bas, car il semble que, à cause du congé férié, il y a beaucoup de monde qui veulent prendre l'autobus pour Ho Chi Minh et les autobus sont pleins à craquer.  Le proprio revient, emmène les deux étudiantes sur sa moto, revient me chercher (avec ma valise et mon sac, il devra faire un autre voyage pour Jacques, nous arrivons au terminus au moment où un autobus local (oui, celui qu'on ne voulait SURTOUT pas prendre) repart, le proprio met la gomme avec sa moto et réussit à faire arrêter l'autobus.  Le chauffeur accepte de m'embarquer et d'aller chercher Jacques à l'hôtel.  Ouf.

Sauf que nous sommes dans un autobus local.  Qui arrête partout et pour tous.  Résultat, une heure après, nous avons fait 24 kilomètres sur les 140 que nous devons faire en tout.  Et les gens commencent à vomir.  Et à devoir voyager debout car cela fait longtemps qu'il n'y a plus de places assises.  Et le chauffeur a hâte d'arriver et est un peu kamikaze.  Comme d'habitude.  Et j'imagine le retour d'un congé comme le retour des Laurentides le dimanche soir, en dix fois pire.  Bref, j'appréhende un peu les prochaines heures...


Heureusement, nous survivons (ceux en avant, par contre, semblent avoir souffert, à voir les nez pincés et les visages blêmes des passagers qui descendent lors d'une pause et le branle-bas de nettoyage qui semble se produire ensuite), et le voyage se passe relativement bien et rapidement.




Nous arrivons au terminus de bus vers 18 h 30.  J'ai décidé de prendre un taxi Grab mais je me laisse attendrir par un jeune Vietnamien qui me propose son taxi (avec 'meter') à un prix plus raisonnable que ses collègues qui essaient de me convaincre que 500 000 dongs pour nous amener à l'hôtel, c'est une aubaine.  Ben oui, toi, alors que Grab me fait payer 87 000 dongs!!  Malheureusement mon gentil chauffeur potentiel ne peut pas rivaliser avec le prix de Grab (même si je suis prête à payer jusqu'à 130 000 dongs), donc j'appelle Grab.  Comme rien n'est simple, il y a un peu de micmac pour nous trouver mutuellement au milieu de la foule de taxis, de bus et de piétons mais, heureusement, nous avons retrouvé nos gentilles étudiantes vietnamiennes, qui appellent notre chauffeur Grab et lui indiquent où nous sommes et de quoi nous avons l'air.  Ensuite, il ne nous reste qu'à courir après la petite auto qui se promène sur mon téléphone et indique où est rendu notre chauffeur.  Bon, on réussit à se trouver, il nous amène à l'hôtel, on lui donne 100 000 dongs, tout le monde est content!

Notre trajet en autobus : 145 km en 4 h 22 mn

Nous n'avons pas trop de mal à trouver l'hôtel Giang Son, 22 $ CAD la nuit, et nous sommes soulagés de voir que la chambre est très bien (malgré certaines mauvaises critiques sur Booking.com), avec une fenêtre, un lit confortable, un air climatisé (aaaah), une salle de bains (re-aaaah), très propre et miraculeusement, vu le quartier, c'est très tranquille.  Bon, la chambre est au 4ème étage sans ascenseur mais on ne peut pas tout avoir!





Nous allons ensuite au restaurant conseillé par Trip Advisor, qui n'a apparemment pas de contraintes budgétaires car 'les meilleurs rouleaux de printemps en ville' se trouvent dans un restaurant très chic de la zone chic de HCM, avec serveurs chics et tutti quanti.  Bon, on s'entend que restau chic = une facture d'environ 20 $, mais payer un coke 50 000 dongs (2 $) alors que le matin même, il nous coûtait 10 000 dongs (40 cents), c'est un peu irritant.  Les rouleaux de printemps ne sont pas si bons que ceux que nous avons mangé ailleurs, Jacques déplore leur goût de réglisse et je m'attriste des feuilles de riz trop molles et trop épaisses mais, bon, c'est bon quand même et ça fait du bien!


Petite balade ensuite dans le quartier autour de l'hôtel, on découvre la rue des partys (et des backpackers) dans laquelle les bars abondent et concourent à savoir qui aura la musique la plus bruyante et la plus dérangeante.  C'est cacophonique et très difficile de circuler au milieu de la foule et des motocyclistes.

On se dépêche d'en sortir et de retourner à l'hôtel pour terminer la soirée plus tranquillement.


MARDI 16 AVRIL

Très bonne nuit dans notre petit hôtel de ruelle!  Même en plein coeur du quartier-party de la ville, nous n'avons rien entendu, ouf!

Journée dans la grande ville, on commence par un petit déjeuner offert par l'hôtel.  Bon, il ne faut pas être trop difficile et se contenter d'un oeuf brouillé et d'un pain français (plus genre panini que français, d'ailleurs) pas très frais.


Même à 8 heures du matin, on peut sentir que la journée va être TRÈS chaude, comme hier et avant-hier et demain...  Nous sortons courageusement dans la fournaise et nous dirigeons vers le Musée de la guerre, à environ 2 km de marche.  Le bruit dans les rues est assourdissant, surtout à cause des centaines de motos qui circulent constamment, à grands coups de klaxons.

Très belle et émouvante visite du Musée de la Guerre.  Nous avons préféré la section 'Hommage aux photographes de guerre' qui présentait les photos de plusieurs photographes de guerre qui ont péri pendant leur travail.  Je n'ai pas pu regarder les photos de la section sur les dégâts de l'agent orange (produit chimique aspergé par les américains et qui a eu des conséquences désastreuses sur la santé des gens et de leurs descendants).  Quelques victimes de ce produit chimique présentaient leur travail artisanal dans une autre salle, et nous leur avons acheté un petit souvenir.



Quelle guerre atroce, quelle honte, quelle absurdité...

Nous allons prendre une liqueur et un sandwich dans un café voisin, en prenant bien soir, comme d'habitude, de repérer un ventilateur et de choisir une table pas loin.


Nous décidons ensuite de marcher vers le bord de l'eau, à quelques kilomètres de là, en passant par une avenue importante bordée par plusieurs bâtiments historiques.  D'abord le fameux Independance Palace, puis la Poste, l'Opéra, quelques églises et autres.

Le "Independance Palace", un lieu historique qui passionne Jacques, tout heureux de passer devant!



L'édifice de la Poste et sa belle rotonde (ci-dessous)


Une église

L'opéra

Les bâtiments administratifs (style-genre mairie)

C'est très moderne, très vivant, relativement propre, surprenant!  Nous prenons quelques pauses dans des centres commerciaux climatisés dignes de nos plus beaux centres commerciaux (et même mieux - Versace, Vuitton, Rolex, etc. se disputent les clients).



Finalement, nous arrivons au bord de l'eau.  Pas joli.  Pas super aménagé, probablement plus vivant et plus beau en soirée, comme la plupart des bords de l'eau que nous avons vus.



Il fait chaud!! Jacques a même craqué pour un joli éventail (ça lui va bien non?)


On revient ensuite vers l'hôtel par un autre chemin, en arrêtant à quelques marchés.

Notre trajet à pied : 8,2 km

Souper au Chicken Coop Restaurant, tout près de l'hôtel.



Dodo pas trop tard...

lundi 15 avril 2019

Dimanche 14 avril - Cat Tien

Lever à 6 h 00 pour aller voir le marché.  La famille du propriétaire est déjà levée et bien active, tout comme les habitants du village.  Le propriétaire nous conseille d'aller au marché avant de déjeuner, car à 7 h 30, ce sera déjà terminé (et c'est comme ça tous les jours!).  Nous nous y rendons à bicyclette, pas encore bien réveillés et nous stationnons nos bicyclettes dans ce qui ressemble le plus à un stationnement.  D'ailleurs un homme nous indique où les mettre et il y a de bonnes chances que ce soit le surveillant du stationnement, que nous devrons payer à notre retour.

Le surveillant en blanc (et nos vélos à gauche)

Nous faisons le tour du marché.  C'est surprenant de voir toutes les sortes de poissons frais (très frais même, la plupart sont encore vivants - et sont souvent préparés vivants, écaillés, éviscérés, beuh...).  Plusieurs morceaux de viande non identifiés aussi (et d'autres très identifiables).  Des légumes et des fruits dont nous ne connaissons pas la plupart.  Des poussins, bébés canards et...bébés chiens (que nous espérons destinés à agrémenter la vie d'une famille et non leur estomac!).



Des bébés poussins, canards et... chiens?  Espérons qu'ils ne sont pas tous pour la consommation!



C'est vivant, coloré, très agréable!  Nous regardons la section 'vêtements' car Jacques se cherche un t-shirt, le premier qu'il a acheté s'étant révélé trop petit.  La vendeuse lui déniche l'unique t-shirt à sa grandeur, un 5XL ha ha!  Ben oui, tout est fait petit, y compris les vêtements pour dames.  Les Vietnamiennes sont minuscules et toutes ravissantes.  Elles se cachent souvent le visage avec un masque et portent souvent des cotons ouatés avec un capuchon, et même des gants, alors qu'il fait 40 degrés!  Nous avons demandé à une Vietnamienne pourquoi et elle nous a dit que c'était pour se protéger du soleil...  Pour le masque, on ne sait pas.  Dans les grandes villes, peut-être le smog, mais à la campagne?

Nous revenons déjeuner à l'hôtel (l'éternel oeuf unique sur le plat et une demi-baguette française un peu sèche - on n'en peut plus des oeufs mais on n'est pas prêts pour le pho non plus).  La femme du propriétaire veut faire une photo avec nous pour mettre sur son site.  Pas de problème.

Nous partons ensuite à vélo vers le parc Cat Tien, à environ 1 km de l'hôtel.  Il nous faut payer 100 000 dongs pour chaque vélo + la traversée de la rivière en bateau pour accéder au parc, un autre 60 000 dongs par personne.  Donc un gros total d'une quinzaine de $ pour nous et les vélos.




Nous voulons aller jusqu'au lac des crocodiles (qui abrite vraiment des crocodiles), qui se situe à environ 11 km de l'entrée du parc, d'après la carte à l'entrée.  Nous commencons donc à pédaler, en arrêtant à chaque fois que nous voyons une pancarte annoncant un attrait du parc, ou un petit sentier.








La plupart des sentiers doivent se faire à pied mais, arrivés au jardin botanique qui couvre plusieurs acres de la forêt, nous découvrons un sentier en ciment et nous décidons de l'emprunter en vélo.  Nous sommes totalement seuls sur le sentier (heureusement, car il est très étroit et un peu plus haut que le sol donc il faut surveiller où nous mettons nos pneus pour ne pas avoir de mauvaises surprises.  Nous espérons toujours voir des animaux, surtout des gibbons qui sont les vedettes du parc, mais nous ne verrons que des centaines, des milliers de papillons qui nous accompagnerons tout le long de notre promenade!



Un peu de congestion aux points d'eau!

Le sentier en béton (très étroit) - Ben oui, des fois, on pousse le vélo, c'est plus sécuritaire!

Alors que nous sommes à environ 1 km du chemin principal, toujours sur le sentier en ciment dans la jungle, j'entends un grand cri de douleur derrière moi.  Je me retourne et je vois Jacques qui se tient le front et du sang qui coule abondamment entre ses doigts.  Je comprends rapidement qu'il s'est fait attaquer par une liane diabolique, innocente en apparence puisque je l'ai croisée moi aussi et elle n'avait l'air que d'une liane comme tant d'autres, pendouillante nonchalamment au milieu du sentier.  Mais, en réalité, elle est couverte de grosses épines dont l'une s'est plantée comme un hameçon dans le front de Jacques.  Ouch.

Trouvez la méchante liane (bonne chance) !

Le pauvre est encore sur son vélo mais il s'énerve à cause du sang qui coule partout, trébuche et, paf, le vélo tombe et Jacques avec, de tout son long par en arrière.  Heureusement, il ne se fait pas mal mais j'ai eu plus peur pour lui suite à sa chute que suite à sa blessure au front!  On sort les kleenex, l'eau, on éponge, on nettoie et 10 minutes après, l'homme est réparé et prêt à continuer.  En marchant.  Au moins jusqu'au chemin principal en tout cas, et en surveillant de près les vilaines lianes qui croisent son chemin.

Il fait chaud et plus nous pédalons, moins l'air nous rafraîchit et plus c'est difficile.  Nous croisons beaucoup de touristes qui semblent avoir décidé de marcher jusqu'au lac des Crocodiles (11 km à 40 degrés??? Pourquoiiii?).  Nous finissons par arriver à l'intersection où nous devons prendre un sentier (à pied, vélos interdits) pour rejoindre le lac des Crocodiles à ... 5km.  Quoi?  5 km ?  10 aller-retour?  Heu...Non merci.  Nous n'avons plus beaucoup d'eau et plus beaucoup d'énergie et la chaleur nous assomme bien trop pour envisager marcher un autre 10 km et refaire ensuite 11 km de vélo jusqu'au bateau.

Nous décidons donc de rebrousser chemin et nous reprenons la route vers l'entrée du parc, à 11 km de là.  Nous arrivons à l'entrée, pause-Pepsi, puis nous décidons d'aller explorer le chemin de l'autre côté (nous avons tourné à droite en arrivant, nous allons maintenant prendre le chemin vers la gauche).  Aucun attrait touristique ou naturel n'est indiqué de ce côté mais le chemin est joli et semble aller assez loin et j'ai toujours l'espoir de rencontrer des gibbons, surtout si nous nous éloignons des lieux touristiques du parc.

Nous roulons quelques kilomètres, c'est paisible, il n'y a personne, c'est beau.  Pas de gibbons.  Il fait décidément chaud.  Bon, on arrête un peu au bord de la rivière et nous rebroussons chemin.  Nous essayons de trouver un restaurant, sans succès, aussi nous retraversons la rivière en bateau (oups, le gros bateau fait la sieste, nous devons prendre un petit bateau à moteur, pas conçu pour transporter des vélos mais on y arrive quand même, plus ou moins élégamment.

Du côté du village, nous recherchons le restaurant tenu par une dame à qui Jacques a promis de revenir luncher chez elle après notre visite dans le parc mais il se trompe d'endroit et nous nous installons pour manger à un endroit avant de réaliser que le 'bon' restaurant était en face et que la dame est justement là, en train d'observer Jacques d'un air pas très amène.  Oups.  Bon.  Heureusement, la dame de notre restaurant est très gentille et nous mangeons très bien pour vraiment pas cher : 2 smoothies aux ananas, une bière, un café au lait froid et un plat de nouilles aux boeufs pour moins de 5 $.  Nous aurions bien voulu des rouleaux de printemps frais mais la dame nous dit que cela prend du temps à préparer et qu'elle pourra nous en préparer pour le soir si nous voulons.  Nous la remercions mais nous ne pourrons pas revenir dans le noir en vélo.  Super gentille.

Retour à l'hôtel, siesta, un peu de vélo pour trouver le temple bouddhiste dont n'arrête pas de nous parler notre hôte (et qui est très impressionnant en effet, surtout au beau milieu de nulle part!).

Jacques et ses z'amis les buffles


Les buffles au travail

Un gros temple au milieu des champs...

Le système d'irrigation des champs est fascinant

Retour en ville, arrêt 2 pour smoothies aux bananes.  On décide de ne pas changer de chambre.  Hôtel, souper, soirée relax.