Samedi 20 avril
Déjeuner à l’hôtel puis nous prenons nos motos, direction le
sud de l’île. Au programme : le
plus long téléphérique du monde, visite de la prison de Phu Quoc et d’un petit
temple sur un rocher.
Nous avons décidé, comme d'habitude, d'essayer d'éviter les routes principales et de favoriser les petites routes. Au début, nous sommes bien contents de notre idée.
Mais nous changeons rapidement d'avis en nous retrouvant littéralement coincés dans un marché. Du coup, nous pouvons donc vous confirmer que bien des Vietnamiens ne marchent pas. Ils se déplacent en moto. Même au marché, pour aller d'un stand à l'autre. Du coup, le marché est noir de monde et on rajoute les acheteurs motorisés qui forcent le passage dans le tas. Ou qui s'arrêtent brusquement devant vous pour regarder un durian particulièrement malodorant. Ou qui marchandent à n'en plus finir pendant que la file s'allonge derrière eux parce qu'ils encombrent le seul maigre passage disponible. Épique. Délirant. Vraiment.
Nous retrouvons avec soulagement la grand-route. Finalement, elle n'est pas si pire ha ha! Un peu par hasard, nous arrivons sur une route très large (4 voies) et étrangement déserte. Nous comprenons rapidement qu'il s'agit d'une nouvelle route qui longe le bord de l'eau et qui servira d'accès aux dizaines de resorts plus luxueux et extravagants les uns que les autres qui se construisent au bord de la mer. C'est hallucinant et un peu déprimant de constater les ravages au paysage et on ne peut s'empêcher de penser que la priorité pour attirer les touristes devrait être le nettoyage des ordures avant la construction d'hôtels!
Nous arrivons finalement au téléphérique (bordé aussi par un futur faux village style Mont-Tremblant) qui ne dépare pas dans le paysage touristique avec son décor suprêmement kitsch de temple romain (tellement ressemblant que Jacques se demande même s'ils n'ont pas bâti sur de vraies ruines - heu non). L'intérieur respecte le même thème, oh la la mes yeux...
Évidemment, je dégaine mon appareil-photo pour immortaliser cet étalage de goûts discutables mais, enfer et damnation, il ne reconnaît pas la carte-mémoire et mes efforts pour l'arranger ne règlent rien. Et, évidemment, je n'ai pas amené mes autres cartes-mémoires que je traine toujours d'habitude, ni mon appareil-photo de rechange. Je prendrai donc les magnifiques vues du haut des airs qui nous attendent...avec mon cellulaire. Arggggh, l'horreur ultime pour une photographe, même amateure....
Bon, heureusement, il n'y a pas foule et nous embarquons rapidement dans la cabine du téléphérique. Le paysage est fabuleux et nous ne regrettons pas d'avoir succombé à cet attrait ultra-touristique et ultra-commercial.
On quitte le pseudo temple romain
Un futur parc aquatique
Je suis prête par contre à reprendre illico la première cabine qui revient une fois que nous sommes arrivés à destination mais Jacques tient à voir la suite du spectacle. Nous embarquons donc dans la navette qui nous attend à l'arrivée, longeons un futur parc aquatique et arrivons à une plage, bordée de faux palmiers, de faux gazon et de vrais stands de restauration, le tout parsemé de dizaines de touristes qui semblent apprécier ce genre d'attraction. On s'asseoit sur l'"herbe" avec une liqueur à 1$ (étonnamment, les marchands vietnamiens n'ont pas encore compris qu'ils pourraient gonfler les prix de leurs boissons aux endroits touristiques où ils sont les seuls à en vendre et qu'il fait 40 degrés) et on contemple le paysage créé de toutes pièces.
Bon, assez contemplé, nous reprenons la navette, semons les Asiatiques qui nous suivent de près afin d'attraper une cabine qui arrive et de l'avoir pour nous tout seuls (yééé, réussi!) et admirons une deuxième fois les 8 km de paysage qui défilent sous nos yeux.
Les maisons-bateaux
Et leur déménagement...
On reprend nos motos qui nous ont sagement attendu (avec mon casque, ouf, il était barré mais on ne sait jamais!) et nous repartons vers la ville à une vingtaine de km de là, pas très loin de notre hôtel.
Nous arrêtons à la prison de Phu Quoc, à quelques kilomètres du téléphérique. Ouf, visite très émouvante et difficile d'imaginer toutes les horreurs qui ont eu lieu à cet endroit.
Retour à l'hôtel et baignade dans la piscine, aussi peu rafraîchissante que l'océan! Nous décidons d'aller souper et passer la soirée en ville. L’hôtel offre un service de navette pour nous conduire jusqu’au Night Market, nous prendrons le taxi pour revenir. On marche environ 2 km du Night Market jusqu’au restaurant que nous avons choisi (le Thu Phuong) où je prends du barracuda et Jacques du thon (5 étoiles pour le barracuda, 3.5 pour le thon, un peu sec). Repas délicieux.
Nous revenons ensuite au Night Market qui bat son plein mais est plutôt axé sur les touristes (beaucoup de gugusses, on nous offre des pralines à tous les 10 mètres, des jus, des menus, etc. Mais quand même très vivant et très amusant.
Nous arrêtons à la prison de Phu Quoc, à quelques kilomètres du téléphérique. Ouf, visite très émouvante et difficile d'imaginer toutes les horreurs qui ont eu lieu à cet endroit.
Retour à l'hôtel et baignade dans la piscine, aussi peu rafraîchissante que l'océan! Nous décidons d'aller souper et passer la soirée en ville. L’hôtel offre un service de navette pour nous conduire jusqu’au Night Market, nous prendrons le taxi pour revenir. On marche environ 2 km du Night Market jusqu’au restaurant que nous avons choisi (le Thu Phuong) où je prends du barracuda et Jacques du thon (5 étoiles pour le barracuda, 3.5 pour le thon, un peu sec). Repas délicieux.
Nous revenons ensuite au Night Market qui bat son plein mais est plutôt axé sur les touristes (beaucoup de gugusses, on nous offre des pralines à tous les 10 mètres, des jus, des menus, etc. Mais quand même très vivant et très amusant.
Taxi pour le retour et dodo rapidement.
-
Aucun commentaire:
Publier un commentaire