mardi 14 mai 2019

Dimanche 21 avril - Phu Quoc


Grasse matinée ce matin. Au moins, j’ai pu récupérer de ma mauvaise nuit de la veille (dodo vers 2h 30 du matin grrr).  Nous allons déjeuner vers 8 h00, toujours le pain avec des œufs (pu capable).  Au moins le pain est grillé et le café est bien fort, avec du vrai lait concentré (pas comme à l’hôtel à Saigon où c’était du lait normal, snif).  Je rajoute des tranches de jambon et des tomates, fait griller mon pain au grille-pains et me fait un sandwich. 

On retourne ensuite se préparer pour notre dernière journée de moto.  Go Pro, 2 appareils-photos (pour ne pas me retrouver prise comme hier avec un appareil-photo qui ne veut pas fonctionner (carte-mémoire défectueuse) et uniquement le téléphone comme back-up!), les maillots de bain, la crème solaire (appliquée avant de partir et oubliée ensuite), des sous, etc.

Nous partons vers 9 h 00, nous allons faire le tour du parc National de Phu Quoc.  À priori, rien de bien excitant (il n’y a pas de sentiers, juste une route qui en fait le tour, pas beaucoup d’animaux, quelques singes mais peu de chances de les voir), mais on va faire quelques arrêts et , de toute façon à plus de 30 degrés dehors, il y a juste la moto qui est supportable. 

Notre premier arrêt est supposé être à la cascade ‘Fairy’ mais le seul chemin pour s’y  rendre semble être très accidenté, pas vraiment adapté aux scooters et un peu trop long à marcher, donc on laisse tomber.  Sans trop de regrets car, malheureusement, trop d’attraits au Vietnam sont gâchés par les déchets et celui-ci semble en faire partie, d’après les critiques sur Internet.  Nous continuons donc notre route vers notre prochaine étape, en longeant le bord de la mer.  

C’est de toute beauté et je profite d’une annonce pour des jus dans un homestay pour proposer un arrêt à Jacques.  Nous stationnons la moto et descendons vers le petit restaurant en plein-air qui se trouve être situé sur pilotis, dans la mer.  

C’est de toute beauté et quand nous découvrons que les cabanes sur pilotis derrière le restaurant sont des chambres, nous décidons de revenir absolument à cet endroit un jour!  Le Banana Homestay… 





Nous dégustons notre jus d’ananas paresseusement en profitant de la vue autour et repartons ensuite.  À une vingtaine de kilomètres, j’espère trouver un bar-restaurant en bord de mer, dont le nom n’est pas clair (Tom Beach?  Bai Thom?) mais qui a de bonnes critiques sur Internet.  Depuis que nous longeons la mer, il y a peu de circulation et la conduite est très agréable entre la jungle, l’océan, les petits villages…

Nous arrivons dans le coin où j’espère trouver le bar-restaurant, il y en a plusieurs sur la route et Google Maps m’indique que j’ai déjà dépassé ma destination ce qui n’est pas très encourageant.  Je dis à Jacques que nous allons laisser faire quand je vois une annonce pour la plage Thom qui me semble prometteuse.  Nous laissons les motos sur le bord de la route (pas question de descendre le petit chemin en pente qui mène jusqu’au bar au bord de l’eau) et nous rejoignons le bar dans son très joli environnement (petites tables, hamacs, hamacs dans l’eau, palmiers…).  




De l'autre côté, les montagnes du Cambodge


Nous commandons des liqueurs et, plus tard, deux oursins pour moi (je voulais absolument en essayer!) et un riz aux légumes pour Jacques.  Les oursins sont super bons (Jacques apprécie plus ou moins) et le riz est bon aussi (mais le riz commence à faire partie des aliments, avec les œufs et les liqueurs, que j’éviterai pour quelque temps à mon retour!). 


Nous restons environ une heure à relaxer à cet endroit puis nous reprenons les motos vers notre prochaine destination : la Starfish Beach.  Nous y avons déjà été mais après avoir vu plusieurs plages sales et peu invitantes, nous aimons bien celle-là qui est propre et peu fréquentée.  Et voir les étoiles de mer, c’est cool. 

Quelques erreurs de parcours et une bonne averse plus tard, nous arrivons à destination.  La dernière partie de la route asphaltée avant la route de sable rouge était surprenante : route à deux voies séparées par un terre-plein, avec une voie pour les motos, neuve (arbres nouvellement plantés au milieu) et à peine fréquentée.  


Pourtant, j'étais sûre (et Google Maps aussi!) que c'était par là!  Oh non, il faut reprendre le "pont"!

Le moment où on doit se résigner à la constatation qu'on est ENCORE perdus...

L'autoroute "flambette"


On sent qu’il y a des projets pour la région (malheureusement).  Il y a beaucoup plus de véhicules près de la plage que la première fois que nous y sommes venus mais il est vrai que nous sommes dimanche (c’est Pâques ET la fête de Jacques).  Par contre, notre petit bout de plage reste peu apprécié par les touristes (pas de palmiers et fond de l’eau un peu plus ‘algueux’ que la plage un peu plus loin et c’est tant mieux pour nous.  Le jeune préposé aux chaises longues et aux boissons nous reconnait et nous salue avec un grand sourire.  Il nous offre aussi une bouteille d’eau, super gentil.

Nous allons nous baigner, je suis toute contente de revoir des étoiles de mer en bonne quantité.  


Moins contente quand je vois un abruti de touriste asiatique les ramasser et les empiler en un gros paquet pour les amener à sa petite amie pour prendre des photos.  Arrrrrgh!   Je me retiens à deux mains pour ne pas aller lui dire qu’il est en train de prendre des photos des étoiles de mer qu’il vient de tuer en les sortant de l’eau mais il est trop tard et je suis trop gênée malheureusement.

Une heure plus tard, nous repartons vers l’hôtel.  Nous choisissons le chemin difficile (plus long trajet sur la route en terre rouge et plus long trajet ensuite sur une route très fréquentée et étroite) pour notre dernière balade en moto de nos vacances et nous sommes gâtés.  La route en terre est difficile par endroits et il y a beaucoup de monde sur la route fréquentée…  Nous sommes quand même contents d’arriver à l’hôtel en un seul morceau et fiers d’avoir terminé les vacances sans accident de moto.  Ha ha. 
Notre trajet aujourd'hui : 116 km (4 h 08 de moto)

Après une bonne douche, nous allons souper à notre boui-boui préféré au bord de la route un peu plus loin.  Le propriétaire nous reconnait et nous fait un grand sourire.  Nous prenons 2 plats de poissons et un plat de poulet, très bons. 

Soirée tranquille ensuite à écouter les voisins gueuler et frapper leur(s) enfant(s).  On hausse la voix et les hauts-parleurs de nos téléphones pour leur montrer que les murs sont mal insonorisés et ils se calment, mais quel boucan!

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