jeudi 9 mai 2019

Vendredi 19 avril - Ha Tien-Phu Quoc


Lever à 6 h pour être au ferry à 7 h 00 (départ à 7h30).  Pas le temps de déjeuner, nous faisons nos bagages et rejoignons les françaises dans le lobby à 6 h 45.  Pas le choix de prendre un taxi, pas de trottoir sur le pont qui sépare la ville du port et beaucoup de trafic.  Nous marchons un peu en espérant voir un taxi, sans succès.  Retour a l’hôtel pour demander a l’hôteliere revêche de nous appeler un taxi, elle accepte.

10 minutes plus tard, alors que nous sommes presque résignés à prendre le tuktuk qui n’arrête pas de passer et repasser devant l’hôtel en nous invitant à le prendre, le taxi arrive.  50 000 dongs pour le transport au ferry, deal. 

Nous arrivons à 7 h 00 au ferry, tournons un peu dans le terminal (directives contradictoires) avant de nous faire diriger vers un des ferrys amarrés dans le port.  On embarque tout de suite, même si le ferry part seulement 30 minutes plus tard mais, heureusement, les sièges sont confortables, l’air climatisé fonctionne et nous avons des vidéos à regarder (moitié publicité pour la compagnie de ferry, moitié des spectacles d’artistes vietnamiens, bien meilleurs que ceux entendus sur les hauts-parleurs ou ‘live’ la veille au soir.


Le ferry part à l’heure, voyage sans histoire, j’essaie de voir des dauphins sans succès, nous arrivons vers 9 h 00.  Un employé de l’hôtel doit venir nous chercher avec une affiche avec notre nom, probablement à l’entrée du port, à 10 minutes du marche.  Nous sommes bien contents de voir une feuille ‘Fabienne’ levée en l’air après notre marche sous le soleil!  On échange de grands sourires, pas de mots car l’employé ne parle pas anglais.


Nous traversons la ville de Duong Dong, pas super intéressante à priori, beaucoup de déchets, assez pauvre.  25 minutes plus tard, nous arrivons à l’hôtel Sen Viet Resort and Spa, 35$ la nuit, le gros luxe :-).  Wow!!!  Magnifique!  L’employé au comptoir nous propose une chambre temporaire en attendant que notre chambre soit prête.  Nous allons y poser nos affaires et admirer la salle de bains extérieure et la piscine devant les bungalows.  






Nous avons l’impression d’être dans un hôtel luxueux.  Plein d’employés pour nous aider, porter nos bagages, etc.



Nous retournons manger un lunch (ce devait être un déjeuner mais comme il est 10 h , nous décidons de manger un peu plus et de sauter le repas du midi).  Et voilà : deux clubs-sandwichs et des frites (avec mayo, miam).  


L’employé de l’accueil vient nous jaser le temps que la chambre soit prête puis appelle d’autres  employés pour transférer nos bagages (malgré nos protestations).  Nous rangeons nos affaires, nous changeons, apportons notre linge sale à la réception pour une ‘laudry’, puis demandons à louer deux motos (scooters).  L’employé accepte de nous les louer 150 000 dongs chacune par jour (il avait commencé à 170 000 et descendu à contrecoeur à 160 000).  Les motos arrivent (sous-contractant) après 10 minutes, pas de super modèles, vieux et un peu branlants mais ça fera l’affaire (le klaxon fonctionne, c’est le plus important). 

Nous partons vers notre première destination : la Starfish Beach.  Nos scooters nous donnent un peu de fil à retordre au début, le temps de nous habituer à leurs défauts (freins paresseux, rétroviseur chambranlant, moteur qui étouffe facilement et vitesse automatique, pour n’en nommer que quelques-uns).  Nous n’apprécions pas trop les 15 premiers kilomètres qui nous font rouler sur une route très fréquentée par des camions et des autos qui ont toujours tendance à coller un peu trop les motocyclistes et nous envoient de la poussière à gogo.  J’ai fait la bêtise de mettre mon maillot (short et haut-camisole) et je reçois des gravillons à chaque passage de camion.  Super agréable.  Je sens aussi que Jacques est nerveux.  


Nous arrivons tout au nord de l’île et nous bifurquons à droite vers l’est, où se trouve la Starfish Beach. Surprise!  La route devient en sable rouge, un peu plus ‘rough’ mais beaucoup moins passante puisque nous ne croiserons que quelques motos (surtout des touristes niaiseux comme nous) et un tout petit nombre d’autos ou de petits camions.  Il faut surtout surveiller les roches et les trous et passer tranquillement dans les flaques que l’on ne peut éviter.  C’est quand même plus relaxant que notre route fréquentée !




Après environ 7 km sur cette route de terre, nous arrivons à la plage.  Elle est étroite mais propre, il y a quelques chaises longues, un petit kiosque déserté où on peut acheter des boissons (gazeuses ou noix de coco) et… des étoiles de mer!!  Au premier coup d’œil, nous en voyons une bonne douzaine à faible distance du bord, dans l’eau.  Wow, c’est super beau.  





Je me risque dans l’eau, ouch, elle est bien trop chaude!! Pas du tout rafraichissante, c’est un scandale!  On s’installe sur une chaise longue, bingo, l’employé disparu réapparait magiquement, nous lui commandons 2 pepsis et payons pour la location de nos chaises (100 000 dongs pour la location, 40 000 pour les Pepsis).  Nous installons nos serviettes gentiment prêtées par l’hôtel, relaxons, allons nous baigner, regardons des jeunes filles transporter précautionneusement les étoiles de mer dans des paniers (en les gardant dans l’eau, car, apparemment, les étoiles de mer meurent si elles sont plus de 3 secondes en-dehors de l’eau – bouh aux touristes qui les utilisent pour Instagrammer à qui mieux-mieux!).  Elles donnent comme excuse que l’eau est plus claire un peu plus loin (là où les quelques dizaines de touristes qui sont venus en taxi ou en moto-taxi ou en excursion organisée se baignent) mais, évidemment, une fois transportées dans les eaux plus claires et touristiques, les touristes s’en emparent avec délice.  Soupir.

Nous restons une heure 30 sur la plage environ avant de remonter sur nos motos et de repartir vers l’hôtel par un autre chemin.  Nous croisons par hasard une ‘Pepper Farm’ dont j’ai entendu parler et nous arrêtons pour la visiter.  La visite est gratuite à condition de prendre quelque chose au restaurant, nous nous commandons deux jus d’ananas et les jeunes filles rigolotes et rigolantes nous amènent des mangues pas mûres à déguster avec des mélanges de piments et de poivres.  Pas mal du tout!


Nous avons ensuite droit à la visite de la ferme, accompagnés de Mimi la chiot-te(?) qui nous a adoptés.  On découvre les Morning Glory (plantes vertes qui sont souvent servies en accompagnement au Vietnam), les Jack Fruits (ha ha Jacques), les fruits de la passion, et plusieurs autres.  Et bien sûr, les plants de poivre, avec leurs graines qu’il faut décortiquer à la main (ça peut bien coûter cher du poivre!).  Fascinant.

Mignon avec son petit chapeau pointu!




Un peu piquant?

De retour au restau-boutique, nous achetons plein de sachets de poivre-souvenirs et Jacques se prend une bière brassée sur place.

Nous reprenons la route, encore très agréable, même si nous avons quitté celle en terre depuis peu, mais nous rejoignons malheureusement la route plus fréquentée et nous revenons à l’hôtel.  

Notre trajet aujourd'hui : 57 km en ferry, 15 km en auto et 56 km de moto

Douche froide extérieure (j’adore),  on relaxe un peu puis on va manger à l’extérieur de l’hôtel en risquant nos vies en marchant le long de la route .  Pas de trottoir et des véhicules à profusion.  Brrrr.  Heureusement, notre restau n’est pas loin (9 minutes de marche un peu stressante quand même) et il est très très très vietnamien.  Nous savons grâce à Trip Advisor que ce qu’on y sert est très bon mais difficile de reconnaître ce qui est offert à nos yeux et de savoir comment cela fonctionne.  

Heureusement, une cliente arrive qui parle un peu anglais et elle nous explique la composition des plats et le fonctionnement du souper.  Donc, on choisit un accompagnement pour le riz et les Glory Morning qui l’accompagneront.  Dans les choix, il y a du porc, du poulet, plusieurs sortes de poissons… Nous choisissons du porc et du poisson.  On demande au mari de la dame s’il y a du Pepsi ou du 7-UP, il rigole et nous montre un gros thermos qui contient du thé glacé.  Bon.  On s’installe à une table, la dame nous amène un gros bol de riz, nos deux accompagnements, un bouillon traditionnel et les morning glory (qu’on dirait tout juste arrachées du sol).  Je jette un coup d’œil au voisin pour voir comment il mange ces grandes herbes, ok, facile, il roule la feuille, la trempe dans la sauce d’un accompagnement et hop.  Le repas est absolument délicieux, l’un des meilleurs et l’un des moins chers du voyage (20 000 dongs par personne!!).   Nous nous régalons.  Comme d’habitude, la viande est servie avec profusion d’os mais nous commençons à savoir gérer l’affaire.



Retour à l’hôtel dans le noir avec un arrêt à une petite épicerie-maison pour acheter un super cornet de crème glacée.  Soirée tranquille dans notre magnifique petite chambre (un peu mal insonorisée mais c’est son seul défaut.  On mettra des bouchons).

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