vendredi 3 mai 2019

Jeudi 18 avril - Can Tho-Ha Tien

Lever tôt car nous allons faire le tour de bateau traditionnel au marché flottant de Can Tho à 6 heures. Comme nous ne serons que 6, nous aurons un petit bateau, beaucoup plus amusant pour aller sur les petits canaux. Avant de partir, petit photoshoot de notre homestay : 



Tour sur un petit canal – bon, ce n’est pas si amusant que ça de constater qu’ils servent de dépotoir aux riverains...





Puis direction marché flottant.  C’est vraiment impressionnant de voir les bateaux de toutes grosseurs surchargés de fruits ou de légumes.  Ces centaines d'ananas et de melons d'eau vont-ils vraiment trouver preneurs?? 



Aaah, un petit bateau particulièrement intéressant nous accoste : celui de la vendeuse de café.  On se retrouve presque tous avec notre petite tasse en plastique brûlante dans les mains et on savoure en regardant la vie qui nous entoure…





Un autre accostage, cette fois celui d’une vendeuse de banh mi.  Bon, on peut oublier les toasts et le beurre de pinottes, on va déjeuner d’un bon sandwich.  Et comme on est courageux (téméraires?), on choisit une garniture all-dressed qui implique que tout ce qui est non-identifié dans de petits plats se retrouvera dans notre sandwich.  Qui est bon quand même.  Et qui ne nous a pas rendus malades. 


Nous grimpons ensuite maladroitement sur le toit d’un gros bateau pour déguster des morceaux d’ananas frais. Aaah que c’est bon!




Nous terminons ensuite notre petit tour autour du marché flottant et nous reprenons notre navigation dans des canaux plus étroits.   Arrêt dans une fabrique de feuilles et de nouilles de riz. 

La confection des feuilles de riz

Et des nouilles de riz...


On achète un sac de feuilles de riz aux bananes qui nous servira de collation (et de lunch), miam, dommage qu’on n’en trouve pas ici, c’est bon et sûrement plus santé que des chips. 

Il faut travailler fort pour aller chercher des feuilles de riz!

Retour à l’hôtel ensuite.  Nous discutons avec les Françaises de leurs projets et nous décidons de squatter leur planification et de les suivre jusqu’à l’île de Phu Quoc.  Tant pis pour la nuit que nous devions encore passer à l’hôtel et pour les deux nuits qu’on a réservées à 3 heures d’ici, à  Ben Tre, toujours dans le Mékong ; nous allons découvrir l’île de Phu Quoc et passer nos dernières journées à la plage!  On annule aussi nos nuits à Saigon, nous y reviendrons en avion le matin du 22, nous laisserons nos bagages en consigne à l’aéroport et nous ferons notre magasinage avant de reprendre l’avion vers le Québec le soir.

Branle-bas de combat, on fait les bagages, on réserve l’autobus qui part à 11 h 30 vers Ha Tien, à 5 heures de route, où nous coucherons ce soir avant de prendre le ferry vers Phu Quoc tôt demain matin.  Nous collerons les Françaises jusqu’à Phu Quoc où nos chemins se sépareront.

Nous sommes donc à l’arrêt d’autobus à l’heure prévue.  Mais pas le bus.  



On stresse un peu, mais finalement l’autobus arrive (avec 20 minutes de retard).  Même s’il ressemble un peu trop aux autobus locaux qui nous ont laissé de mauvais souvenirs (arrêts fréquents, personnes debouts, conduite kamikaze), le voyage se déroule relativement bien et 5 longues heures plus tard, nous arrivons au terminus de Ha Tien.  

Il n’y a qu’un seul taxi au terminus et le chauffeur nous saute dessus mais je suis cramponnée à mon téléphone qui, grâce à mon application Grab, va nous trouver un taxi moins cher.  Que je pense.  Oups, erreur, pas de chauffeur Grab de disponible.  On revient donc à la course vers le terminus et LE taxi qui est en train d’embarquer un couple de touristes qui était avec nous sur le bus et que nous avons snobé.  Le chauffeur est plus que content d’avoir des clients supplémentaires et nous laisse nous entasser comme des sardines dans son taxi, ce que l’autre couple ne semble pas apprécier, mais tant pis.

7 minutes plus tard, on dépose l’autre couple à leur hôtel puis c’est à notre tour un peu plus loin, à l'hôtel Long Chau 20 $ la nuit.  L’hôtel est bien situé, au bord de la promenade qui longe un bras de mer jusqu’au marché.  Il est 17 h 00, on achète les billets pour le ferry (230 000 dongs = 12 $ environ, chacun) pour le lendemain matin, 7 h 30, on va s’installer dans la chambre.  


La chambre est bien, on a une belle vue, mais on réalise rapidement que nous sommes entourés de ces constructions bizarres qu’on a vues à plusieurs endroits et dont émergent des cris stridents d’oiseaux.  Finalement, après une recherche Google, ce sont des élevages de salanganes (genre d’hirondelles) dont les nids sont vendus 700 $ par kilos et qu’on attire avec des cris d’oiseaux enregistrés transmis par des hauts-parleurs.  La joie pour les voisins… Dont nous.  Mais, bon, les bouchons seront utiles!
Juste pour donner une idée du bruit et du genre de bâtisse (celle-là se trouvait dans un champ près du parc de Ca Tien)

Nous allons ensuite nous promener pour trouver un restaurant.  Pas grand-chose, on finit donc par s’asseoir dans un grand restaurant à moitié en plein-air, le restaurant Lang Nuong, au bord de la promenade maritime, avec musique en prime. 



On choisit de la viande de chèvre rôtie qui se révèle être surtout un tas de morceaux de graisse et d’os, pas mangeable.  Le service aussi est plutôt poche.  Bref, à oublier.  Heureusement, les scènes de rues compensent pour la nourriture médiocre, les familles en moto représentant toujours un de nos sujets favoris!  Cette fois, c’est la famille de 4, enfant debout en avant, papa qui conduit et maman qui tient le bébé dans ses bras et lui donne le biberon, qui gagne la palme.  Le papa qui conduit d'une main en tenant son bébé sous son autre bras comme un sac de patates gagne le deuxième prix.

Promenade ensuite le long de la mer puis au marché de nuit, toujours très animé. 




Dodo, au son assourdi des z’osiaux et des chanteurs de rue peu doués.

Notre trajet aujourd'hui : 200 km en autobus et 2 km en taxi, + notre croisière en bateau sur le Mekong


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