Lever tôt car nous allons faire le tour de bateau
traditionnel au marché flottant de Can Tho à 6 heures. Comme nous ne serons que
6, nous aurons un petit bateau, beaucoup plus amusant pour aller sur les petits
canaux. Avant de partir, petit photoshoot de notre homestay :
Tour sur un petit canal – bon, ce n’est pas si amusant que
ça de constater qu’ils servent de dépotoir aux riverains...
Puis direction marché
flottant. C’est vraiment impressionnant
de voir les bateaux de toutes grosseurs surchargés de fruits ou de légumes. Ces centaines d'ananas et de melons d'eau vont-ils vraiment
trouver preneurs??
Aaah, un petit bateau particulièrement intéressant nous
accoste : celui de la vendeuse de café.
On se retrouve presque tous avec notre petite tasse en plastique brûlante
dans les mains et on savoure en regardant la vie qui nous entoure…
Un autre accostage, cette fois celui d’une vendeuse de banh
mi. Bon, on peut oublier les toasts et
le beurre de pinottes, on va déjeuner d’un bon sandwich. Et comme on est courageux (téméraires?), on choisit
une garniture all-dressed qui implique que tout ce qui est non-identifié dans
de petits plats se retrouvera dans notre sandwich. Qui est bon quand même. Et qui ne nous a pas rendus malades.
Nous grimpons ensuite maladroitement sur le toit d’un gros
bateau pour déguster des morceaux d’ananas frais. Aaah que c’est bon!
Nous terminons ensuite notre petit tour autour du marché
flottant et nous reprenons notre navigation dans des canaux plus étroits. Arrêt dans une fabrique de feuilles et de nouilles de riz.
La confection des feuilles de riz
Et des nouilles de riz...
On achète un sac de feuilles de riz aux bananes qui nous servira
de collation (et de lunch), miam, dommage qu’on n’en trouve pas ici, c’est bon
et sûrement plus santé que des chips.
Il faut travailler fort pour aller chercher des feuilles de riz!
Retour à l’hôtel ensuite.
Nous discutons avec les Françaises de leurs projets et nous décidons de
squatter leur planification et de les suivre jusqu’à l’île de Phu Quoc. Tant pis pour la nuit que nous devions encore
passer à l’hôtel et pour les deux nuits qu’on a réservées à 3 heures d’ici, à Ben Tre, toujours dans le Mékong ; nous
allons découvrir l’île de Phu Quoc et passer nos dernières journées à la plage! On annule aussi nos nuits à Saigon, nous y reviendrons
en avion le matin du 22, nous laisserons nos bagages en consigne à l’aéroport
et nous ferons notre magasinage avant de reprendre l’avion vers le Québec le
soir.
Branle-bas de combat, on fait les bagages, on réserve l’autobus
qui part à 11 h 30 vers Ha Tien, à 5 heures de route, où nous coucherons ce
soir avant de prendre le ferry vers Phu Quoc tôt demain matin. Nous collerons les Françaises jusqu’à Phu
Quoc où nos chemins se sépareront.
Nous sommes donc à l’arrêt d’autobus à l’heure prévue. Mais pas le bus.
On stresse un peu, mais finalement l’autobus arrive (avec 20 minutes de retard). Même s’il ressemble un peu trop aux autobus locaux qui nous ont laissé de mauvais souvenirs (arrêts fréquents, personnes debouts, conduite kamikaze), le voyage se déroule relativement bien et 5 longues heures plus tard, nous arrivons au terminus de Ha Tien.
On stresse un peu, mais finalement l’autobus arrive (avec 20 minutes de retard). Même s’il ressemble un peu trop aux autobus locaux qui nous ont laissé de mauvais souvenirs (arrêts fréquents, personnes debouts, conduite kamikaze), le voyage se déroule relativement bien et 5 longues heures plus tard, nous arrivons au terminus de Ha Tien.
Il n’y a qu’un seul
taxi au terminus et le chauffeur nous saute dessus mais je suis cramponnée à
mon téléphone qui, grâce à mon application Grab, va nous trouver un taxi moins
cher. Que je pense. Oups, erreur, pas de chauffeur Grab de
disponible. On revient donc à la course
vers le terminus et LE taxi qui est en train d’embarquer un couple de touristes
qui était avec nous sur le bus et que nous avons snobé. Le chauffeur est plus que content d’avoir des
clients supplémentaires et nous laisse nous entasser comme des sardines dans
son taxi, ce que l’autre couple ne semble pas apprécier, mais tant pis.
7 minutes plus tard, on dépose l’autre couple à leur hôtel
puis c’est à notre tour un peu plus loin, à l'hôtel Long Chau 20 $ la nuit.
L’hôtel est bien situé, au bord de la promenade qui longe un bras de mer
jusqu’au marché. Il est 17 h 00, on achète
les billets pour le ferry (230 000 dongs = 12 $ environ, chacun) pour le
lendemain matin, 7 h 30, on va s’installer dans la chambre.
La chambre est bien, on a une belle vue, mais
on réalise rapidement que nous sommes entourés de ces constructions bizarres qu’on
a vues à plusieurs endroits et dont émergent des cris stridents d’oiseaux. Finalement, après une recherche Google, ce
sont des élevages de salanganes (genre d’hirondelles) dont les nids sont vendus
700 $ par kilos et qu’on attire avec des cris d’oiseaux enregistrés transmis
par des hauts-parleurs. La joie pour les
voisins… Dont nous. Mais, bon, les
bouchons seront utiles!
Juste pour donner une idée du bruit et du genre de bâtisse (celle-là se trouvait dans un champ près du parc de Ca Tien)
Nous allons ensuite nous promener pour trouver un
restaurant. Pas grand-chose, on finit
donc par s’asseoir dans un grand restaurant à moitié en plein-air, le
restaurant Lang Nuong, au bord de la promenade maritime, avec musique en
prime.
On choisit de la viande de chèvre rôtie qui se révèle être
surtout un tas de morceaux de graisse et d’os, pas mangeable. Le service aussi est plutôt poche. Bref, à oublier. Heureusement, les scènes de rues compensent
pour la nourriture médiocre, les familles en moto représentant toujours un de
nos sujets favoris! Cette fois, c’est la
famille de 4, enfant debout en avant, papa qui conduit et maman qui tient le
bébé dans ses bras et lui donne le biberon, qui gagne la palme. Le papa qui conduit d'une main en tenant son bébé sous son autre bras comme un sac de patates gagne le deuxième prix.
Promenade ensuite le long de la mer puis au marché de nuit,
toujours très animé.
Dodo, au son assourdi des z’osiaux et des chanteurs de rue
peu doués.
Notre trajet aujourd'hui : 200 km en autobus et 2 km en taxi, + notre croisière en bateau sur le Mekong
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